La musique adoucie les moeurs
On s’accordera tous à dire que la musique est une discipline ancestrale, un langage universel, qui est capable de nous propulser de notre canapé sur la piste de dance ou encore de nous aider à nous détendre et nous relaxer.
La musique est à la fois un art, une discipline, et une science. Mais comment aujourd’hui pouvons-nous améliorer notre quotidien, voire nous soigner par la musique ? Je nous ai trouvés plusieurs techniques qui permettent d’améliorer notre quotidien, voire même nous soigner par la musique. Mais tout d’abord retour sur ses origines…
La petite histoire
Déjà dans l’antiquité, les grecs étudiaient la musique comme une science au même rang que les mathématiques ou encore la médecine. Donnant lieu notamment à des professions telles que les prGerard_van_honthorst_-_the_concert_-_1623emiers « musicaux thérapeutes ».
On retrouve aussi dans la religion juive des références à des méthodes de relaxation par la musique. « David fut envoyé à Saül pour lui jouer de la cithare quand l’esprit de ce dernier le troublait ».
On retrouve aussi dans la culture indienne une importance capitale autour des chants chamaniques lors des rites spirituels.
Mais c’est en Asie, plus précisément en Chine que les premières sortes de musicothérapie commencent à être répertoriées, et cela déjà 500 ans avant J.C !
Ce sont d’ailleurs les premiers à allier des notes de musiques (Chui, Hu, Xi, Ke, Xu, Xia, qui peuvent correspondent à Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La), avec des éléments de la nature tels que le feu, le bois, l’eau, le métal… L’idée est que chacun de nos organes internes ont leur propre rythme et vibreraient à une sonorité qui leur est propre. Les sons graves résonnent dans la région de l’abdomen tandis que les sons aigus résonnent au niveau de la tête. Le but est donc de guérir de manière plus efficace, en ciblant la zone malade.
Techniques actives
Elles sont axées sur la production sonore par la voix, percussion, etc… Cela est généralement utilisé pour soigner des maladies mentales. Une expérience a démontré que la pratique régulière d’un instrument de musique, ainsi que la composition de morceaux pouvait aider à combattre l’Alzheimer. D’autres expériences ont démontré que la pratique d’exercices en groupe aide les individus à mieux se connaitre dans le but de s’affirmer, de trouver sa place dans la société, ou dans l’entreprise. Google, par exemple, invite ses employés à se défouler pour certains, ressourcer pour d’autres, en jouant ensemble de la musique (studio et instruments mis à disposition éh oui !).
instrumentarium
Techniques passives
Elles sont fondées sur l’écoute d’extraits musicaux (on parle aussi de sonothérapie). Une séance type de 1h de sonothérapie se déroule en trois phases : une phase d’apaisement, une de détente, et enfin une de redynamisation. Le but est, en suivant ces phases, d’éveiller progressivement nos sens, de se projeter dans nos pensées mauvaises afin de les dompter et les transformer en pensées positives. Cette pratique de méditation est rendue possible par l’écoute successive de ces trois phases sonores.
Le but de la musicothérapie est donc de stimuler chez l’individu des zones du cerveau n’ayant pas l’habitude de travailler afin de développer des nouvelles sensations, des émotions nous permettant alors d’accéder à des niveaux de méditations et de consciences supérieurs.
Même si vous n’avez pas le temps pour une séance de musicothérapie avec un professionnel, sachez quand même qu’écouter une musique qui vous plaît peut déclencher une production jusqu’à 5 fois supérieurs à la normale de dopamine (neurotransmetteur qui nous fait ressentir le bonheur) ! Alors en cas de blues n’hésitez pas à vous concocter des petites playlists d’une heure (temps idéal d’assimilation du processus) en suivant les trois phases indiquées ci-dessus. Faire le plein de concert, même seul, est un excellent remède contre le stress et permet de passer du bon temps en société !
En attendant la prochaine vague de bonheur, Andréa vous partagera sa playlist du bonheur!
See you next wave !
Andréa